Avoir un site et par conséquent l’obligation de l’alimenter d’une manière régulière, modifie fondamentalement sa pratique.
Au départ, on peut n'être intéressé que par une partie d’un sujet, puis, on le considère différemment en se disant que ça pourrait faire un projet à présenter.
En ce moment, on ne se pose pas la question si c’est déjà fait, si les clichés qu’on fera s’ajouteront sur une longue série qui fera que vous êtes dans le déjà-vu.


C’est à l’Editing que je me suis rendu compte du banal en cherchant des infos pour faire le tri et isoler les 20 dames.
Heureux hasard, la lecture d’un livre de nouvelles d’un des importants écrivains contemporains m’a fait découvrir une fois de plus que je n’étais pas le seul à être intéressé par le sujet me renvoyant vers une artiste plasticienne qui s’était penchée aussi sur le parc où elles se trouvent ces dames.


Est-ce que ces photos apportent quelque chose ? En quoi le nième regard est diffèrent ? Tout le monde qui a visité le parc s’intéresse à ces 20 dames, partie du patrimoine historique du pays par ces temps des considérations sur l’identité féminine ?


C’est très difficile d’animer un site, être original, trouver des thèmes nouveaux et pas explorés, entretenir la flamme. L’envie de photographier c’est comme les marées, ça va, ça vient et les gens qui se font des programmes « un jour, une photo » sont à admirer.


Ces 20 dames une fois réalisées et mises au propre, j’avais souhaité les présenter pour marquer le centenaire ou peut être la fin de la longévité de la dame qui a connu Winston Churchill et Boris Johnson, image Warholienne de notre vie. La musique au moins lui est dédiée comme aux autres.


Having a site and therefore the obligation to feed it on a regular basis fundamentally modifies its practice.
At first, we may be interested in only part of a subject and then we consider it differently by thinking that it could make a project to present.
At the moment, we don't ask ourselves the question if it's already done, if the shots we'll take will be added to a long series that will make you experience déjà-vu.


It was in Editing that I realized the banal while looking for information to sort and isolate the 20 ladies.
By serendipity, reading a book of short stories by one of the important contemporary writers made me discover once again that I was not the only one interested in the subject and referring me to a visual artist who had also leaned on the park where they are these ladies.


Do these photos add anything? How is the n-th gaze different? Everyone who has visited the park is interested in these 20 ladies, part of the historical heritage of the country in these times of considerations on female identity?


It is very difficult to animate a site, to be original, to find new and unexplored themes, to maintain the laziness. The desire to photograph is like the tides, it goes, it comes and the people who make plans one day for a photo are to be admired.


These 20 ladies once made and cleaned up, I wanted to present them to mark the centenary (or perhaps the end of the longevity) of the lady who knew Winston Churchill and Boris Johnson, the Warholian image of our lives. At least the music is dedicated to her as to the others.

 

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