C’est très difficile parler du travail de quelqu’un d’autre, cela présuppose une expertise et bien sûr, lorsqu’on est profane, la tâche elle est ardue.
Alors voici quelques réflexions pêlemêle.
AV a utilisé probablement, un Yashica 124 ou un Rolleiflex et il aurait eu recours parfois aux compléments optiques pour zoomer, a défaut un Hasselblad et un 150mm, bien sûr il y a bien d’autres appareils à format carré, et focale interchangeable on ne cite ici que les plus courants.
Commenter sur le cadre ou l’exposition nous semble déplacé au vu de l’école ou il a été élève et le métier qui a été le sien.
Il n’hésite pas d’enchainer 2 pdv rapprochées et cherche à capter aussi bien le vide que la présence d’éléments dans le cadre.
On s’est penchés sur les sujets photographiés et on peut constater que son rayon d’action est plus tôt limité, une grande partie des pdv sont réalisées à la place St Marc, une autre partie concerne l’architecture, puis il est clairement intéressé par les moyens de transport. Suivent l’activité humaine et l’intérêt pour les événements qui nous permettent aujourd’hui de dater avec précision quand les photos ont été prises, enfin, des photos de déplacement dans la lagune.
Comme tout photographe il a des idées fixes il essaie le même thème plusieurs fois, les arceaux à la place St Marc, la devanture du Palais, ou encore l’équipement pour l’aqua alta ou alors les moyens de transport.
On ignore s’il s’agit d’un travail professionnel, au vu du nombre des photos et des rouleaux c’est fort possible, à cela s’ajoute le travail de développement réalisé à des laboratoires pro réputés.
L’insistance à photographier la place et le palais nous font pencher vers le travail commandé.
Globalement nous pensons avoir marché sur ses pas presque 3 décennies plus tard, Venise reste intemporelle pour peu qu’on veuille cacher les smartphones, ou autres moyens de communication et les t-shirts à l’effigie de Rihanna, Beyoncé ou alors de Taylor Swift.
Trouver ces négatifs, mieux connaitre leur auteur, passer des heures à les regarder, classer, trouver une solution pour les montrer, réfléchir sur la temporalité de nos personnes, intemporalité de nos clichés et de la Sérénissime fut un cadeau extraordinaire.
It is very difficult to talk about someone else's work, it presupposes expertise and of course, when you are a layman, the task is difficult.
So here are some random thoughts.
AV probably used a Yashica 124 or a Rolleiflex and he would sometimes have used optical supplements to zoom, failing which a Hasselblad and a 150mm, of course there are many other square format cameras, and interchangeable focal lengths we do not cite here only the most common ones.
Commenting on the setting or the exposure seems inappropriate given the school where he was a student and the job he did.
He does not hesitate to do one after the other views and seeks to capture both the emptiness and the presence of elements in the frame.
We looked at the subjects photographed, and we can see that his range of action is limited, a large part of the views are taken at St Mark's Square, another part concerns architecture, then he is clearly interested by means of transport. This is followed by human activity and interest in events which today allow us to date precisely when the photos were taken, and finally, photos of movement in the lagoon.
Like any photographer, he has fixed ideas, he tries the same theme several times, the hoops at St Mark's Square, the front of the Palace, or even the equipment for the aqua alta or the means of transport.
We do not know if this is professional work, given the number of photos and rolls it is very possible, in addition to this, the development work carried out in renowned professional laboratories.
The insistence on photographing the square and the palace makes us lean towards possible commissioned work.
Overall we think we have followed in his footsteps almost 3 decades later, Venice remains timeless as long as we want to hide smartphones, or other means of communication and t-shirts bearing the image of Rihanna, Beyoncé or Taylor Swift.
Finding these negatives, getting to know their author better, spending hours looking at them, classifying them, finding a solution to show them, reflecting on the temporality of our people, the timelessness of our photos and of the Serenissima was an extraordinary gift.